Quelle est l’empreinte carbone de l’industrie informatique ?

Aujourd’hui, l’un des principaux sujets d’actualité est l’environnement. Des kilowatts et des kilowatts sont consommés dans les centres de données. Ils nécessitent de consommer moins d’énergie. A lui seul, le secteur du numérique représente 4% de toutes les émissions de CO2, soit 1,5% de plus que le transport aérien. Nous allons regarder ensemble les impacts environnementaux du numérique dans cet article.

La contrainte économique fait évoluer le bilan carbone informatique

Bien que les besoins spécifiques évoluent, les besoins globaux restent les mêmes. Il y a quelques années, le besoin global était de faire plus d’argent en dépensant moins. Aujourd’hui, le besoin est de maintenir nos entreprises viables tout en prenant en compte la rareté des ressources de notre planète et leur surexploitation. Le fameux jour où nous consommons l’équivalent d’une année de production de la planète arrive de plus en plus tôt chaque année. Les entreprises sont aujourd’hui de plus en plus conscientes de cette contrainte environnementale et ont besoin de devenir plus “vertes”. L’empreinte carbone est finalement un bon indicateur de pollution, même s’il ne doit pas être considéré comme le seul. Dans nos choix techniques, nous devons privilégier ce qui est le plus performant en matière d’écologie.

Une infrastructure informatique qui doit s’adapter au besoin

Nous devons toutes et tous essayer de consommer le moins possible en utilisant des méthodes qui réduisent la consommation en fonction des besoins. Nous devons concevoir des machines qui s’adaptent à la demande. Il est difficile de mesurer l’empreinte carbone économisée avec une infrastructure particulière, mais nous devons garder à l’esprit qu’une conception plus flexible est nécessaire.

Une des pistes pour réduire l’impact environnemental des applications peut être trouvée dans les solutions de conteneurisation qui peuvent adapter les ressources allouées en fonction des besoins : voir l’article dédié.

En résumé, la prise en compte de l’environnement est essentielle dans tous les secteurs d’activité, y compris les technologies de l’information et de la communication. Nous devons concevoir des solutions plus écologiques en optimisant les programmes existants, en développant des briques interconnectées et indépendantes, et en utilisant des méthodes qui réduisent la consommation en fonction des besoins.

Cet article est issu de l’interview de Nicolas, architecte solutions chez Blue Soft.

Comment réduire concrètement le bilan carbone de l’informatique ?

Voici quelques pistes pour réduire l’impact carbone de son infrastructure informatique :

  • Virtualisation et conteneurisation : La virtualisation permet de regrouper plusieurs serveurs physiques en une seule machine virtuelle, réduisant ainsi le nombre de serveurs nécessaires et donc la consommation d’énergie. Comme énoncé précédemment, la conteneurisation permet d’aller plus loin en ajustant les capacités au plus près de la demande. C’est le cas avec les outils Microsoft. 
  • Cloud computing : les fournisseurs de services cloud peuvent optimiser l’utilisation de leurs ressources pour réduire la consommation d’énergie. Les utilisateurs peuvent également accéder à des ressources informatiques partagées, ce qui réduit la nécessité d’avoir leurs propres infrastructures. En effet, les infrastructures mutualisées sont bien plus économes en énergie que les serveurs individuels.
  • Refroidissement des centres de données : les centres de données génèrent beaucoup de chaleur, ce qui nécessite de l’énergie pour les refroidir. Les technologies de refroidissement efficaces, telles que la ventilation naturelle, peuvent réduire la consommation d’énergie.
  • Les data center peuvent également être placés à côté d’une source d’eau froide pour effectuer un refroidissement naturel des composants. Vous pouvez découvrir d’ailleurs d’autres systèmes de refroidissement dans l’article d’IDNA.
  • Choix des énergies renouvelables : les entreprises peuvent également utiliser des sources d’énergie renouvelable pour alimenter leurs centres de données, comme l’énergie solaire, éolienne, hydraulique, etc.
  • Utilisation des équipements économes en énergie : les entreprises peuvent opter pour des équipements informatiques économes en énergie, tels que les serveurs à faible consommation d’énergie et les ordinateurs portables à batterie longue durée.

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