Gestion des risques financiers en entreprise : comment la mettre en place

23/09/2019

4min

Première leçon dans la Gestion des risques financiers : il faut prendre des risques pour gagner. La règle semble intangible pour tout entrepreneur. Mais gérer une entreprise, ce n’est pas jouer au casino ! Même si le risque fait partie de son ADN, un bon entrepreneur doit tout de même être capable de gérer les risques financiers. Sous peine de mettre en péril la viabilité financière de son entreprise. Dans cet article, nous avons donc voulu établir une liste des grands risques auxquels l’entreprise doit faire face et donner quelques pistes pour les limiter.

Gestion des risques financiers : de quoi parle-t-on ?

La gestion des risques financiers couvre un vaste champ de possibles, dépendant de l’activité de l’entreprise et de ses opérations financières. De façon générale, un risque financier désigne un risque de perte d’argent suite à une opération financière : achat ou revente d’actif financier, mais aussi vente de produits ou de services ayant une incidence financière. La nature des risques évolue avec le temps via l’émergence de nouvelles technologies, comme la blockchain, et doit être surveillée par les risk managers.

La gestion des risques financiers revêtent plusieurs formes :

  • Les risques liés aux taux d’intérêt. C’est le risque qu’encourent les entreprises qui investissent ou empruntent à des taux variables. Il est généralement assumé par les établissements financiers. Dans le premier cas, une variation des taux affecte le portefeuille d’actifs détenu par l’établissement financier, occasionnant donc un gain ou une perte de valeur de ses actifs. On parle alors de risque de perte en capital. Dans le cas d’une entreprise qui emprunte à un taux variable, la variation du taux à la hausse augmentera mécaniquement les montants des remboursements du prêt. Ce risque est communément appelé risque du prêt-emprunt.
  • Le risque de change touche les entreprises qui effectuent des opérations dans une devise différente de leur monnaie. La fluctuation de la valeur des devises entre elles sur le marché de changes induit qu’une créance de l’entreprise peut perdre de sa valeur et donc affecter négativement son chiffre d’affaires. Au contraire, une dette libellée dans une devise étrangère peut prendre de la valeur grâce à l’appréciation de la devise contre la monnaie nationale.
  • Le risque de contrepartie est le risque lié au non-respect d’un contrat. Il revêt autant de formes qu’il existe de contrats. On peut citer le risque pour une entreprise de ne pas être payée à temps voire pas payée du tout ; pour une banque qu’un emprunteur ne rembourse pas ses mensualités, etc.
  • Le risque de liquidité concerne principalement les établissements financiers puisqu’il s’agit de la capacité à acheter ou à revendre plus ou moins facilement un actif. Cet actif n’est pas forcément financier. Il peut concerner des marchandises dont la revente ou l’achat est lié à la crédibilité du vendeur ou de l’acheteur, voire à la nature même de la marchandise si le marché est trop petit pour écouler un stock donné. Dire qu’un marché est peu liquide signifie que peu d’acheteurs ou de vendeurs sont actifs, ce qui augmente le risque de ne pas pouvoir trouver d’acheteur ou de vendeur au moment opportun.
  • Les risques liés à l’environnement de l’entreprise. Ils sont divers et peuvent être liés à la météo, au pays (risque de conflit ou lié à l’absence de structures, etc.), à la faillite potentielle d’un établissement (risque de défaillance), à des risques opérationnels internes à l’entreprise (non-respect des procédures, pannes, etc.).

Comment limiter les risques financiers au sein de son entreprise ?

La mise en place d’une politique de gestion des risques financiers en entreprise est une compétence professionnelle recherchée. Puisque les risques à couvrir sont intimement liés à la nature de l’activité de l’entreprise, les compétences métiers priment sur les capacités techniques pures. La gestion des risques est un des facteurs-clés de succès de nombreuses entreprises et dépasse aujourd’hui le seul cadre des établissements financiers avec la création de départements dédiés.

Blue Soft accompagne ses clients dans les industries clés de la gestion des risques financiers : les établissements financiers et compagnies d’assurance bien sûr, mais aussi les industries énergétiques et télécoms qui fournissent des services vitaux à la population, les transporteurs, le retail et le e-commerce, ainsi que diverses industries pour lesquelles la couverture des risques est prépondérante.

Quatre domaines d’intervention majeurs sont couverts par Blue Soft : la continuité d’activité, le contrôle interne, les data centers et enfin la sécurité des systèmes d’information. L’enjeu pour les entreprises clientes est de pouvoir s’adapter rapidement en cas de réalisation des risques, mais aussi de les anticiper et de pouvoir affecter les bonnes ressources au bon moment.

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La gestion des risques financiers couvre un vaste champ de possibles, dépendant de l’activité de l’entreprise et de ses opérations financières. De façon générale, un risque financier désigne un risque de perte d’argent suite à une opération financière : achat ou revente d’actif financier, mais aussi vente de produits ou de services ayant une incidence financière. La nature des risques évolue avec le temps via l’émergence de nouvelles technologies, comme la blockchain, et doit être surveillée par les risk managers.

La gestion des risques financiers revêtent plusieurs formes :

  • Les risques liés aux taux d’intérêt. C’est le risque qu’encourent les entreprises qui investissent ou empruntent à des taux variables. Il est généralement assumé par les établissements financiers. Dans le premier cas, une variation des taux affecte le portefeuille d’actifs détenu par l’établissement financier, occasionnant donc un gain ou une perte de valeur de ses actifs. On parle alors de risque de perte en capital. Dans le cas d’une entreprise qui emprunte à un taux variable, la variation du taux à la hausse augmentera mécaniquement les montants des remboursements du prêt. Ce risque est communément appelé risque du prêt-emprunt.
  • Le risque de change touche les entreprises qui effectuent des opérations dans une devise différente de leur monnaie. La fluctuation de la valeur des devises entre elles sur le marché de changes induit qu’une créance de l’entreprise peut perdre de sa valeur et donc affecter négativement son chiffre d’affaires. Au contraire, une dette libellée dans une devise étrangère peut prendre de la valeur grâce à l’appréciation de la devise contre la monnaie nationale.
  • Le risque de contrepartie est le risque lié au non-respect d’un contrat. Il revêt autant de formes qu’il existe de contrats. On peut citer le risque pour une entreprise de ne pas être payée à temps voire pas payée du tout ; pour une banque qu’un emprunteur ne rembourse pas ses mensualités, etc.
  • Le risque de liquidité concerne principalement les établissements financiers puisqu’il s’agit de la capacité à acheter ou à revendre plus ou moins facilement un actif. Cet actif n’est pas forcément financier. Il peut concerner des marchandises dont la revente ou l’achat est lié à la crédibilité du vendeur ou de l’acheteur, voire à la nature même de la marchandise si le marché est trop petit pour écouler un stock donné. Dire qu’un marché est peu liquide signifie que peu d’acheteurs ou de vendeurs sont actifs, ce qui augmente le risque de ne pas pouvoir trouver d’acheteur ou de vendeur au moment opportun.
  • Les risques liés à l’environnement de l’entreprise. Ils sont divers et peuvent être liés à la météo, au pays (risque de conflit ou lié à l’absence de structures, etc.), à la faillite potentielle d’un établissement (risque de défaillance), à des risques opérationnels internes à l’entreprise (non-respect des procédures, pannes, etc.).

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La mise en place d’une politique de gestion des risques financiers en entreprise est une compétence professionnelle recherchée. Puisque les risques à couvrir sont intimement liés à la nature de l’activité de l’entreprise, les compétences métiers priment sur les capacités techniques pures. La gestion des risques est un des facteurs-clés de succès de nombreuses entreprises et dépasse aujourd’hui le seul cadre des établissements financiers avec la création de départements dédiés.

Blue Soft accompagne ses clients dans les industries clés de la gestion des risques financiers : les établissements financiers et compagnies d’assurance bien sûr, mais aussi les industries énergétiques et télécoms qui fournissent des services vitaux à la population, les transporteurs, le retail et le e-commerce, ainsi que diverses industries pour lesquelles la couverture des risques est prépondérante.

Quatre domaines d’intervention majeurs sont couverts par Blue Soft : la continuité d’activité, le contrôle interne, les data centers et enfin la sécurité des systèmes d’information. L’enjeu pour les entreprises clientes est de pouvoir s’adapter rapidement en cas de réalisation des risques, mais aussi de les anticiper et de pouvoir affecter les bonnes ressources au bon moment.

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