Depuis quelques années, les avancées technologiques permettent d’envisager le meilleur pour la voiture autonome. Depuis le 1er juin 2018, notre client, les Transports Publics Genevois (TPG) ont obtenu une autorisation officielle pour le lancement d’une ligne automatisée de véhicules automatisés pour les usagers genevois. Ces avancées mettent en exergue la cybersécurité pour les voitures autonomes.

Pourquoi les TPG ont lancé un projet de voitures autonomes ?

Afin d’améliorer le trafic du bassin genevois et de ne plus émettre de gaz à effet de serre, les TPG mettent en place des véhicules autonomes pour permettre aux utilisateurs de se déplacer à moindre coût tout en émettant zéro émission de carbone. Pour mener à bien ce projet d’envergure, les Transports Publics Genevois ont dû investir 20 millions d’euros pour rendre ce projet viable et sécurisé à tout point de vue.

La cybersécurité, un enjeu peu connu des utilisateurs de voitures autonomes

La sécurité de l’usager et de l’environnement ambiant, notamment des autres automobilistes est la première question, à juste titre, que tout le monde se pose. Par contre, ce qui est moins visible aux yeux de tous, ce sont les enjeux liés à la cybersécurité de ces véhicules autonomes. Ces derniers utilisant des voies non réservées et donc utilisable par d’autres automobilistes se doivent d’être géré tant du côté « sécurité humaine » que d’un point de vue « cybersécurité ».

Grâce au projet NioVe, projet pilote avant la mise en circulation du projet Navia, nos équipes d’experts Team Partners ont pu améliorer la cybersécurité des véhicules autonomes en menant une batterie de tests.

Comment assurer la cybersécurité des véhicules autonomes ?

Nos experts ont reproduit l’environnement réel dans lequel le véhicule circule. Pendant nos tests, on a installé des caméras dans un tram pour pouvoir réaliser des attaques sur le positionnement du véhicule. Il a fallu lister et comprendre les différentes cyberattaques auxquelles les véhicules étaient confrontés.

Notamment les attaques sur le Global Navigation Satellite Systems (Système de positionnement par satellites), donc les attaques sur le positionnement du véhicule. On a donc trompé le véhicule, on lui a donné des fausses localisations et on a cherché à détecter ses failles.

Nous avons également testé des attaques sur toute la partie vidéo pour s’assurer de la cybersécurité des véhicules autonomes. On a installé des caméras sur un tram et on a réalisé des cyberattaques sur ces vidéos. Sur la partie input de la vidéo, on a mené plein d’attaques différentes. Concernant les couleurs, nous les avons changé , on a également ajouté des artéfacts pour voir si on arrivait à détecter qu’il y avait eu des manipulations sur l’image.

Résultat des tests menés

Grâce à nos recherches et nos tests, nous avons pu essayer de mettre en difficulté les véhicules et de voir comment il détecte ces attaques. Pour éviter qu’un véhicule ne change son positionnement et qu’il ne comprenne plus où il se trouve, les tests menés pour essayer de le perdre n’ont pas porté leur fruit. Le véhicule arrivait à contrer nos attaques et à ne pas changer d’itinéraire malgré nos fausses instructions.

Grâce à ces tests, on a appris aux véhicules à détecter, à comprendre et à anticiper les risques. La prévention s’est donc révélée pertinente pour augmenter la capacité d’analyse des véhicules autonomes et d’en assurer leur cybersécurité.

L’accompagnement Team Partners

Nos équipes de Team Partners accompagnent les Transports Publics Genevois (TPG), pour répondre aux enjeux de cybersécurité de leurs véhicules autonomes. Dans cette nouvelle ère des véhicules autonomes, la sécurité des riverains, des autres véhicules ainsi que des utilisateurs est un enjeu clé.

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