Transformation digitale des banques : revoir son infrastructure informatique
18/06/2020
4min
Le secteur bancaire vit depuis quelques années une véritable transformation digitale. Ce phénomène ne repose pas uniquement sur la popularité des néo-banques et sur l’émergence des fintechs. Les banques plus traditionnelles ont elles aussi amorcé un virage à 180°. La preuve : les banques à réseaux proposent aujourd’hui autant d’outils digitaux que les néo-banques.
Les investissements massifs des banques historiques ont été à la hauteur des enjeux côté front office : nouveaux services en ligne, applications puissantes et sites modernisés. Il est temps de s’attaquer au mastodonte : le back office. Si les établissements bancaires veulent opérer une transformation digitale complète, ils ont besoin de revoir leur infrastructure informatique dans 3 buts immédiats : tirer parti de leurs données, offrir autant de services sur internet qu’en agence et créer une nouvelle expérience pour les clients, ainsi que pour les collaborateurs.
Le 100 % digital n’est pas encore d’actualité
Puisque les banques fonctionnent toujours avec des infrastructures datées, le « tout numérique » n’existe pas :
- Toutes les banques n’ont pas encore dématérialisé leurs opérations complexes telles que le choix d’un contrat d’épargne ;
- L’ensemble des produits n’est toujours pas digitalisé. Certaines des plus grosses banques ne permettent pas de contracter un prêt pour un achat immobilier ou de souscrire à une assurance-vie via leur portail ;
- Les chats bots utilisés actuellement sont en incapacité de traiter les demandes complexes ;
- Les banques traditionnelles et leurs clients réalisent des opérations en espèces qu’il est impossible de digitaliser.
Limites de la part des clients, des habitudes, de la concurrence ? Peut-être, mais surtout limites liées aux infrastructures informatiques. Développés il y a de cela des années, les back office ont été pensés en structures monolithiques, difficiles à actualiser. Pour se digitaliser, les banques n’ont pas d’autres choix que de moderniser leur DSI ou recruter, en d’autres termes, investir. C’est là que le bât blesse : les acteurs sont plus en phase de réduction de leur masse salariale (-1 % par an selon Xerfi) que de recrutement à la pelle.
Les solutions immédiates pour la transformation digitale
Bien qu’archaïques, les infrastructures informatiques ont fait leurs preuves, elles respectent des réglementations contraignantes et protègent les clients. En attendant de faire muter ces mastodontes, les DSI peuvent s’appuyer sur des étapes intermédiaires qui fluidifieront les expériences client et collaborateur.
Les outils support :
- L’Intelligence Artificielle. Préconisée par de nombreux experts, l’IA est la voie royale pour traiter la masse des données clients. Les banques seront en capacité de tirer le meilleur des datas pour améliorer l’expérience client tout en respectant les contraintes légales.
- L’APIsation. La modernisation du front office est passée, pour beaucoup d’acteurs, par l’API. Pourquoi ne pas étendre son utilisation au back office ? Via une API, la banque pourrait, par exemple, simplifier le travail du collaborateur en diminuant les manipulations et améliorer l’expérience du client en préremplissant les formulaires.
- Le Cloud. Lorsque la banque s’appuie sur le Cloud, elle s’offre un avantage indéniable : une mise à l’échelle souple. Quel que soit le nombre de contrats ou de manipulations supplémentaires, la banque reste en mesure d’absorber le flux croissant et de maintenir un haut niveau de qualité.
- La plateforme. Si la banque souhaite moderniser un ou plusieurs portails métier tout en maintenant sa technologie, la solution la plus adéquate reste l’interface Web en surcouche. Bluesoft a mis en place un projet d’interface Web pour une grande banque française. Réalisé dans des délais serrés, le projet a été adopté rapidement puisqu’il répond à ses objectifs : fluidifier les process et décentraliser les ordres.
Les méthodes :
- Basculer de la logique « établissement » à la logique « client ». Le digital permet de créer de nouveaux usages et de questionner les anciens. Refonte complète de l’infrastructure ou modifications mineures sont autant d’opportunités de revoir son fonctionnement et de proposer une nouvelle façon de faire auprès de son écosystème.
- Utiliser la méthode Agile. Idéale pour livrer un nouveau produit rapidement, la méthode Agile fonctionne très bien avec les outils cités plus haut. L’équipe Blu esoft a construit son interface via la méthode Agile afin de sortir une plateforme adaptée, évolutive et opérationnelle en quelques mois.
Des améliorations progressives à la mutation profonde, il existe plusieurs leviers de digitalisation des processus et des services. Besoin de refonte rapide ? Reposez-vous sur l’expertise de Blue Soft. Nos équipes vous accompagnent à tous les niveaux de votre transformation et vous construisent des solutions ad hoc.
Transformation digitale des banques : revoir son infrastructure informatique
18/06/2020
4min
Le secteur bancaire vit depuis quelques années une véritable transformation digitale. Ce phénomène ne repose pas uniquement sur la popularité des néo-banques et sur l’émergence des fintechs. Les banques plus traditionnelles ont elles aussi amorcé un virage à 180°. La preuve : les banques à réseaux proposent aujourd’hui autant d’outils digitaux que les néo-banques.
Les investissements massifs des banques historiques ont été à la hauteur des enjeux côté front office : nouveaux services en ligne, applications puissantes et sites modernisés. Il est temps de s’attaquer au mastodonte : le back office. Si les établissements bancaires veulent opérer une transformation digitale complète, ils ont besoin de revoir leur infrastructure informatique dans 3 buts immédiats : tirer parti de leurs données, offrir autant de services sur internet qu’en agence et créer une nouvelle expérience pour les clients, ainsi que pour les collaborateurs.
Le 100 % digital n’est pas encore d’actualité
Puisque les banques fonctionnent toujours avec des infrastructures datées, le « tout numérique » n’existe pas :
- Toutes les banques n’ont pas encore dématérialisé leurs opérations complexes telles que le choix d’un contrat d’épargne ;
- L’ensemble des produits n’est toujours pas digitalisé. Certaines des plus grosses banques ne permettent pas de contracter un prêt pour un achat immobilier ou de souscrire à une assurance-vie via leur portail ;
- Les chats bots utilisés actuellement sont en incapacité de traiter les demandes complexes ;
- Les banques traditionnelles et leurs clients réalisent des opérations en espèces qu’il est impossible de digitaliser.
Limites de la part des clients, des habitudes, de la concurrence ? Peut-être, mais surtout limites liées aux infrastructures informatiques. Développés il y a de cela des années, les back office ont été pensés en structures monolithiques, difficiles à actualiser. Pour se digitaliser, les banques n’ont pas d’autres choix que de moderniser leur DSI ou recruter, en d’autres termes, investir. C’est là que le bât blesse : les acteurs sont plus en phase de réduction de leur masse salariale (-1 % par an selon Xerfi) que de recrutement à la pelle.
Les solutions immédiates pour la transformation digitale
Bien qu’archaïques, les infrastructures informatiques ont fait leurs preuves, elles respectent des réglementations contraignantes et protègent les clients. En attendant de faire muter ces mastodontes, les DSI peuvent s’appuyer sur des étapes intermédiaires qui fluidifieront les expériences client et collaborateur.
Les outils support :
- L’Intelligence Artificielle. Préconisée par de nombreux experts, l’IA est la voie royale pour traiter la masse des données clients. Les banques seront en capacité de tirer le meilleur des datas pour améliorer l’expérience client tout en respectant les contraintes légales.
- L’APIsation. La modernisation du front office est passée, pour beaucoup d’acteurs, par l’API. Pourquoi ne pas étendre son utilisation au back office ? Via une API, la banque pourrait, par exemple, simplifier le travail du collaborateur en diminuant les manipulations et améliorer l’expérience du client en préremplissant les formulaires.
- Le Cloud. Lorsque la banque s’appuie sur le Cloud, elle s’offre un avantage indéniable : une mise à l’échelle souple. Quel que soit le nombre de contrats ou de manipulations supplémentaires, la banque reste en mesure d’absorber le flux croissant et de maintenir un haut niveau de qualité.
- La plateforme. Si la banque souhaite moderniser un ou plusieurs portails métier tout en maintenant sa technologie, la solution la plus adéquate reste l’interface Web en surcouche. Bluesoft a mis en place un projet d’interface Web pour une grande banque française. Réalisé dans des délais serrés, le projet a été adopté rapidement puisqu’il répond à ses objectifs : fluidifier les process et décentraliser les ordres.
Les méthodes :
- Basculer de la logique « établissement » à la logique « client ». Le digital permet de créer de nouveaux usages et de questionner les anciens. Refonte complète de l’infrastructure ou modifications mineures sont autant d’opportunités de revoir son fonctionnement et de proposer une nouvelle façon de faire auprès de son écosystème.
- Utiliser la méthode Agile. Idéale pour livrer un nouveau produit rapidement, la méthode Agile fonctionne très bien avec les outils cités plus haut. L’équipe Blu esoft a construit son interface via la méthode Agile afin de sortir une plateforme adaptée, évolutive et opérationnelle en quelques mois.
Des améliorations progressives à la mutation profonde, il existe plusieurs leviers de digitalisation des processus et des services. Besoin de refonte rapide ? Reposez-vous sur l’expertise de Blue Soft. Nos équipes vous accompagnent à tous les niveaux de votre transformation et vous construisent des solutions ad hoc.