70% des entreprises mondiales clientes, domaine dinvestissement privilégié pour les grandes structures, croissance exponentielle… En 2019, le succès du cloud public nest plus à prouver. Cette popularité sépanouit-elle sans risque? Pas si sûr.

Lentreprise dimensional research a sorti en janvier dernier une vaste étude mélangeant Risk management et cloud public. Les résultats démontrent une trop grande faiblesse des clouds publics face à la question de la sécurité. Les risques ne sont donc pas anodins. Tour de table des problèmes soulevés par cette solution et décryptage de létude.

Portrait-robot du participant

Américain, le manager IT travaille dans une entreprise employant entre 1000 et 5000 salariés. Il exerce en majorité dans un environnement cloud public. Au total, 337 professionnels internationaux se sont prêtés au jeu des questions proposé par dimensional research.

Le cloud public est porteur de risques

Les problèmes créés par le cloud public se placent en chaîne. Puisque chaque clé du parcours est bancale, le résultat se trouve bien entaché.

Phase1, la sélection des services peut se révéler dangereuse. 85% des entreprises fonctionnent dans des clouds publics non conformes. Inutile cependant de sinquiéter outre mesure, elles utilisent en majorité des réseaux conformes à 75% ou plus.

Phase2, les risques entraînent naturellement des problèmes. La presque totalité des entreprises rencontre des soucis avec leur réseau lorsquil est hébergé dans le cloud public. Les trois quarts en ont régulièrement et 5%, quotidiennement.

Phase3, ces dysfonctionnements engendrent de multiples complications. Coûts croissants (49%), pertes de revenus (48%) et risques de conformité (42%) sont la norme pour les abonnées aux clouds. La relation client est également très fortement touchée: 70% des répondants affirment quun mauvais cloud public crée des clients mécontents et 39%, quil ternit limage de lentreprise.

Phase4, les soucis exigent une grande disponibilité. Côté ressources humaines, 54% des entreprises ont besoin de 3 heures ou plus pour résoudre un problème survenu dans le cloud public. Dans les extrêmes, il y a autant de structures qui ont besoin de plus de 8 heures que de structures qui demandent moins d1 heure, soit 9%.

Des équipes peu outillées

La plupart des professionnels de lIT nont pas les outils adéquats pour donner de la visibilité à leur environnement cloud public. Pourtant, 92% des interrogés affirment quil est « très important » et « important » davoir de la visibilité sur les infrastructures de cloud public

De ce fait, 60% des entreprises ne peuvent prévoir les changements qui surviennent dans leur cloud public et 47% nanticipent pas les problèmes. Ceux qui y arrivent sappuient à 40% sur des outils et à 23% sur leur expérience.

Lorsque lon se penche sur les équipes, le bât blesse également. 60% des équipes ne vérifient pas la segmentation de leur réseau dans le cloud et personne ne saccorde sur la responsabilité du cloud public.

Quand les enquêteurs demandent aux participants de désigner une équipe responsable, les réponses varient: léquipe réseau à 51%, léquipe cloud à 18%, léquipe opérations à 17%, léquipe DevOps à 8%, léquipe sécurité à 6%. Si la pluralité des réponses peut refléter des pluralités de gestion, lécart entre les DevOps et léquipe réseau marque une déconnexion du statut.

Une expertise contournée

Les dysfonctionnements liés au cloud public sont aussi bien liés à la technologie quà lusage. Presque 40% des entreprises autorisent des changements dans le cloud public sans lapprobation de léquipe réseau. Les entreprises concernées vont se tourner vers les équipes de sécurité, des opérations ou du cloud. Seule une cohérence entre responsable et décisionnaire garantit la sécurité des réseaux.

Sur un autre plan, les DevOps trouvent à 65% que léquipe réseau est trop lente. Et cela se ressent dans le travail puisque 38% des DevOps nincluent pas léquipe réseau dans la création dapplications basées dans le cloud.

Cette étude nous apprend une leçon essentielle : le cloud public pose des problèmes et ils évoluent conjointement au succès de telles solutions. Le questionnaire est toutefois à replacer dans un contexte dawareness: 50% des répondants savent que le cloud public augmente les risques de sécurité. Le problème est donc identifié, mais il est évitable à laide de conseils avisés provenant dexperts. Repensez votre stratégie et épargnez-vous les risques et dysfonctionnements à long terme avec Blue Soft !

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