Testeur QA, un parcours encore très peu encadré

« C’est très compliqué parce que c’est encore un métier, on va dire peu connu. On entend souvent parler des développeurs, de la chefferie de projet, mais pas de tous les autres métiers qu’il pourrait y avoir, notamment en tant que testeur, Product Owner ou en tant que UI/UX par exemple » précise Arnaud Walet, QA manager chez Blue Soft Group.

Il n’existe pour le moment aucune école ni stage à proprement parler pour devenir testeur ou testeuse QA, ce qui limite malheureusement le nombre de candidat.es. Mais la dimension de test QA se retrouve dans le métier du développement. Des certifications sont néanmoins accessibles.

Mais qu’est-ce qu’un QA Manager ? On vous explique.

Des certifications pour faire du test QA, mais pas que

Pas de diplôme mais une certification, on peut passer « l’ISTQB niveau Foundation », premier niveau pour certifier sa position de testeur.euse en mode agile.

Il n’est pas nécessaire d’être développeur ou développeuse pour être testeur. Cependant, les développeurs.euses peuvent faire de bons testeurs.euses. Ils ont une connaissance, des rouages du développement, qui leur permet de mieux identifier les points critiques d’une application.

Ainsi au niveau de la rédaction des tests automatisés, il est impératif de s’appuyer sur des développeurs et développeuses inclus dans le projet d’automatisation pour que le projet soit optimum dans sa façon de fonctionner.

« Généralement, les testeurs sont souvent des personnes qui ont vu, fait ou qui ont déjà une notion du test. Tests purement applicatif, tests en QA ou même comme moi, des personnes qui ont vu du contrôle qualité, par exemple en usine. Tester un outil, le comparer et vérifier le résultat en se basant sur un référentiel, c’est ce genre de profil qui va être recherché. Pour ma part, j’ai fait de l’étalonnage de pièces d’aéronautique, de moteurs d’avion. J’ai alors commencé avec le contrôle qualité de pièces que j’ai ensuite appliqué à un domaine différent qui sont les applications web. » précise notre QA manager.

 

Les soft skills d’un testeur QA

Un testeur ou testeuse QA doit être logique et rester pragmatique. L’équipe QA va devoir tester pour voir ce qui fonctionne mais surtout pour trouver ce qui ne fonctionne pas. ➡️ Découvrez les outils pour tester le développement de ses applications et sprints

Mais un testeur.euse QA doit avant tout avoir de l’empathie. Il lui faudra forcément passer derrière un ou une équipe de développeurs et développeuses. C’est donc élémentaire de savoir arrondir les angles et présenter les choses qui vont ou qui ne vont pas. Il ne faut surtout pas oublier que l’on est dans la même équipe. Et en tant qu’équipe de test, arrivera forcément le moment où vous aurez besoin de vous appuyer sur les développeurs et développeuses. « Car eux n’ont pas besoin d’une équipe de test pour pousser leur code. A contrario, un testeur QA aura toujours besoin de l’appui d’un développeur ou d’une développeuse. » explique notre QA manager Arnaud Walet.

Des relations plus humaines au présent facilitent les échanges dans le futur.

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